PFAS

18 mars 2024

Vers un Avenir Sans PFAS: Contribution Clé de RDC Environment à l’Étude Belge

Cette étude, menée par RDC Environment avec ERDYN, explore des solutions sûres aux PFAS en Belgique, répondant aux enjeux de santé et d’environnement.

Qu’avons-nous réalisé ?

L’impact négatif des PFAS « Forever chemicals » sur la santé humaine et l’environnement suscite de vives inquiétudes. Cela a incité le SPF Economie et le SPF Santé publique à mener une étude de marché pour caractériser l’utilisation des PFAS en Belgique. Cette étude a été réalisée par RDC Environment en partenariat avec ERDYN, et le rapport est disponible via le lien suivant.

Dans quel but ?

L’objectif de l’étude est de comprendre d’où provient la majorité des PFAS et de proposer des politiques publiques qui favorisent le développement d’alternatives plus sûres (c’est là où RDC est intervenu).

Quels sont les moyens qui ont été mis en place ?

Le rapport intègre des données et des informations provenant de l’ECHA, l’OCDE, des analyses documentaires, l’expertise de RDC et des réflexions issues d’ateliers et d’entretiens avec les parties prenantes de l’industrie.

Que peut-on en tirer ?

Trouver des alternatives sans PFAS est un défi important dans certains secteurs (par exemple les textiles techniques, HVACR, les appareils médicaux), en raison de la difficulté à reproduire les propriétés clés des PFAS (chimiques, thermiques, durabilité), mais peut également être dû à des contraintes réglementaires ou économiques.

Dans l’étude, 12 secteurs ont été classés selon différents niveaux de préparation à la substitution des PFAS, et des politiques spécifiques ont été recommandées pour chaque cas.

  • Pour les secteurs disposant de solutions de remplacement existantes et viables, le champ d’intervention est plus limité, mais il peut s’agir d’encourager la diffusion d’informations sur les solutions de remplacement, d’accorder des subventions à court terme pour le passage à d’autres solutions et d’imposer des restrictions plus strictes à l’utilisation des PFAS avant une éventuelle interdiction totale.
  • Pour les secteurs disposant d’alternatives potentielles mais présentant des inconvénients (coût, qualité, réglementation), les politiques pourraient inclure la promotion de la R&D conjointe et du partage des connaissances, le subventionnement de la R&D et d’autres mesures.
  • Pour les secteurs ne disposant pas d’alternatives ou dont le développement est très limité, les politiques peuvent inclure des subventions pour la R&D, un encouragement plus important à la collaboration et le soutien aux technologies qui réduisent les émissions de PFAS à court terme.

Lisez le rapport complet ici pour plus de détails. Si vous avez des questions ou besoin de plus d’informations, veuillez nous contacter.

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