1 novembre 2020
Analyse coût-bénéfice des biocarburants issus de déchets et résidus de biomasse
RDC Environment a évalué les impacts économiques, environnementaux et sociaux de différents types de biocarburants avancés.
Connaître L’impact Sociétal des Biocarburants
La demande en biocarburants avancés ou biocarburants de seconde génération, qui sont principalement basés sur les résidus de la biomasse, est croissante. Cependant, certains résidus ont déjà une fonction dans l’économie.
De ce fait, l’OVAM (Agence Publique de gestion des déchets en Flandre) a souhaité pouvoir se prononcer sur la pertinence pour la société de l’utilisation des résidus de la biomasse pour les biocarburants.
L’OVAM a donc missionné RDC Environment pour examiner l’opportunité d’utiliser les flux résiduels de biomasse pour les biocarburants, sur la base d’une analyse de cycle de vie et d’une analyse socio-économique.
Un Développement Méthologique
Un cadre d’évaluation approprié a été d’abord élaboré : les indicateurs pertinents pour évaluer les impacts environnementaux ont été déterminés, ainsi que la méthodologie permettant d’attribuer un poids à chaque indicateur et de prendre en compte les autres impacts sociétaux.
L’analyse Coût-Bénéfice des Biocarburants
Le cadre d’évaluation a ensuite été appliqué à 4 flux de déchets en tant qu’études de cas :
- les résidus de maïs grain (tiges, cosses) ;
- les résidus d’exploitation forestière ;
- la fraction ligneuse des déchets verts ;
- les déchets de bois post-consommation (bois A).
Les 3 procédés de production de biocarburants qui ont été étudiés sont :
- Le prétraitement de la biomasse suivi d’une fermentation en alcool (éthanol), procédé typique pour les résidus de culture;
- La gazéification de la biomasse suivie d’une synthèse en carburant liquide ou gazeux (diesel Fischer-Tropsch, méthanol, méthane), ou d’une fermentation du gaz de synthèse (en éthanol) ; procédé typique pour les fractions de bois assez pures ;
- La liquéfaction de la biomasse (pyrolyse flash, reformage thermo-catalytique) suivie d’un raffinage supplémentaire pour améliorer la qualité du carburant, qui peut être fait par cotraitement dans les raffineries de pétrole existantes.
